La nature de vos cosmétiques, l'excellence de soins

Senteurs d'exception

Conçue en 1973 par la Cosmetic, Toiletry and Fragrance Association [CTFA], association américaine regroupant des fabricants de cosmétiques aujourd'hui connue sous l'acronyme de Personal Care Products Council [PCPC], la dénomination INCI [International Nomenclature of Cosmetic Ingredients] des ingrédients est obligatoire sur l'emballage des cosmétiques européens depuis 1998.

En pratique, tout ingrédient cosmétique se voit attribuer un nom INCI, généralement le nom latin suivi de la partie de la plante concernée pour les végétaux [cinnamomum cassia bark extract] ou le nom anglophone pour les autres substances [lactic acid].

Deux exceptions sont néanmoins à noter dans cette belle transparence : les colorants qui sont mentionnés selon leur Colour Index [CI 75810] et les parfums pour lesquels on ne communique que le terme de "fragrance".

Pour le consommateur, ce terme de fragrance renvoie – le plus souvent avec raison – à un parfum de synthèse. Ce qui évidemment fait tache dans un cosmétique qui se targue d'être naturel. Bien entendu, il y a moyen de construire un parfum avec des molécules naturelles, ou naturelles-identiques*, mais les choses étant ce qu'elles sont, le mot fragrance dans un cosmétique désigne quasi toujours un ensemble de molécules de synthèses, parfois mêlées à quelques essences naturelles.
* les molécules naturelles sont directement extraites du vivant, par des voies comme la distillation, l'extraction par CO2 hypercritique, … ; les molécules nature-identique sont des molécules existant dans la nature, comme le linalol du bois de rose, mais fabriquées par voie chimique.

Aussi, bien souvent, un parfum est-il de synthèse … Et pour ne pas afficher ses composants aux noms ô combien effrayants*, le fabricant choisira de l'étiqueter "fragrance", tout simplement.
* en lieu et place, il pourrait choisir d'en afficher ses composants – mais qui achèterait un cosmétique qui précise qu'il contient les ingrédients 3,7-dimethyl-2-octen-1-ol – methyl 2,6,10-trimethylcyclododeca-2,5,9-trien-1-yl ketone – 4-ter-butyldihydrocinnamaldehyde – 6,6-dimethoxy-2,5,5-trimethylhex-2-ene – cis-3-hexenyl salicylate – hexaméthylindanopyran – methylenedioxyphenyl methylpropanal – oxacyclohexadecenone – pentamethylcyclopentene – tetramethyl acetyloctahydronaphtalene … la prude notion de fragrance est tout de même moins sujette au rejet.

parfums synthese toxiques

D'un autre côté, les extraits naturels peuvent constituer un cauchemar pour qui lance sa gamme de cosmétique. Qui, en effet, ose encore de nos jours lancer une ligne contenant, en quantités réellement suffisantes pour participer au bouquet olfactif, des huiles essentielles de rose, des absolues de tiaré ou de champaca, des extraits de jasmin espagnol … Bien sûr, c'est chose possible pour des extraits plus communs, comme l'essence d'orange, l'huile essentielle de coriandre ou de patchouli, l'extrait par CO2 hypercritique de menthe poivrée ou même l'absolue d'immortelle. Mais les autres hélas, avec leur prix se chiffrant en milliers quand pas en dizaine de milliers d'euros le kilogrammes, sont rédhibitoires pour la plupart des gammes cosmétiques, si l'on excepte les produits de niches dédiés au luxe – et encore, les coûts publicitaires pour ne citer qu'eux, entravent en grande partie cette ambition du tout naturel.

Ainsi, le fabricant désireux de lancer un ligne naturelle aux senteurs rares se retrouve bien vite face à des choix invraisemblables : afficher le forcément suspect "fragrance", ou choisir l'inusitée et en pratique inacceptable mention de tous les composants – forcément chimiques – de la senteur, ou encore se résoudre aux coûts horriblissimes et en pratique impossible de ces senteurs.

Copaïba consultance & formulation peut cependant offrir des pistes pour sortir de ce carcan. En effet, bien que chaque huile essentielle, chaque extrait soit doté d'une signature olfactive unique, il est possible de recomposer, sur base d'extraits 100% naturels et dotés d'INCI tout-à-fait acceptables – en pratique du genre du cinnamomum cassia bark extract cité plus haut – une fragrance fort proche de la senteur rare désirée. Fort proche, jamais identique, jamais dotée des mêmes propriétés aromathérapeutiques ou cosmétiques, mais juste d'une similarité organoleptique troublante.

Cette solution peut faire hurler à la fois les puristes de la naturalité – auxquels Copaïba se targue d'appartenir, comme le démontre la notion de terroir telle que décrite par Delphine Roberti – ou même les partisans du tout synthétique qui démontreront que des molécules, chimiques certes mais bien définies, permettent la construction d'assemblages parfumés plus précis que ne l'autorise le recours aux seuls extraits naturels.

Néanmoins, on peut parfaitement comprendre que, si pour des raisons économiques l'accès à la mention rosa damascena flower oil est impossible, il est peut-être préférable de recourir à une composition réunissant aniba rosaeodora wood extract, corylus avellana seed extract, eugenia caryophyllus flower oil, … . Qui de plus, donne l'accès aux labellisations bio, ce qui n'est pas le cas des parfums de synthèse.

Copaïba consultance & formulation est à votre disposition pour préciser, au mieux de votre projet et en cohérence totale avec celui-ci, les solutions et pistes qui se doivent d'être explorées en ce sens.